Le poumon vert de la ville, un paradis pour les orchidées

Le massif des Côtes s’étend sur 5 communes : Clermont-Ferrand, Durtol, Nohanent, Cébazat et Blanzat. S’il est identifié comme le cœur de nature à protéger dans le SCOT du grand Clermont et comme un réservoir de biodiversité à préserver pour le Schéma Régional de Cohérence Écologique, seule la partie clermontoise du site était labellisée ENS, dans un premier temps . Le périmètre labellisé a été étendu sur l'ensemble du massif en avril 2023, passant ainsi de 275 ha à 815 ha. 

Sommaire

Le périmètre labellisé s’étend sur 815 ha. Il comprend l'ensemble du massif.

Emblème du paysage clermontois, les règles d’urbanisme le protègent d’une urbanisation galopante. De là-haut, on surplombe la ville … Le site a depuis longtemps attiré l’homme. On y retrouve des vestiges archéologiques depuis des fouilles datant de 1950 : vestiges d’un oppidum gaulois, d’un temple gallo-romain et d’une villa. Le site est également marqué par une activité agricole, importante au 19e siècle notamment au travers de l’activité viticole.

Aujourd’hui le site est en déprise agricole, les milieux se ferment. Sa proximité immédiate avec l’agglomération entraîne des usages de loisirs comme la randonnée mais aussi des activités qui nuisent aux milieux comme les sports motorisés, les dépôts sauvages, le manque d’entretien des parcelles …

Labellisé le 10 novembre 2015 sur la partie clermontoise, ses objectifs de gestion s’orientaient vers :

  • la conservation des milieux remarquables,
  • la valorisation de patrimoine naturel,
  • l’amélioration des connaissances naturalistes.

L'extension de la labellisation arrive au même moment que l'évaluation du premier plan de gestion. Sa nouvelle rédaction s'appuiera sur le bilan des réalisations et se fera en co-construction avec les acteurs impliqués.

Les milieux, la faune et la flore

Le site est composé de milieux variés qui se trouvent à divers stades d’évolution depuis les pelouses sèches jusqu’à la chênaie thermophile.
Il fait partie de la trame des pelouses calcicoles du Grand Clermont et comprend donc des milieux très particuliers abritant une faune et une flore particulières, parfois menacées.

Au niveau de la flore, 28 espèces remarquables ont fait l’objet d’un recensement depuis les années 1990 : des orchidées, la vesce de Bithynie, le liseron des monts cantabriques ou la guimauve faux chanvre.

Au niveau de la faune, des inventaires devront être menés afin d’approfondir les connaissances du site. On peut citer le lucane cerf-volant et la laineuse du prunellier.

Service communication

Article mis à jour le 14 mars 2024